Selon une étude IFOP pour le groupe SOS reprise par Les Echos du 26 novembre 2018, 56% des 1000 salariés français interrogés considèrent que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Alors qu’ils sont plutôt contents de leur job en moyenne. Qu’est-ce qui cloche ?
Hypothèse 1 : C’est un mal bien français, c’est culturel chez nous, on ne peut rien y faire. « C’est un mal français typique. Les managers ne félicitent pas assez leurs équipes, même pour des petites victoires ou des succès du quotidien », nous dit Yohann Marcet, directeur de la filiale conseil du groupe SOS, qui a piloté l’étude.
Oui, sans doute un peu, mais c’est peut-être plus profond.
Hypothèse 2 : C’est un mal contagieux qui se répand à toute allure dans les grosses structures, françaises ou pas, où les individualités sont noyées dans la masse.
Suis-je reconnu(e) pour ce que je suis vraiment ? Connaissez-vous tout mon potentiel ? Tout ce que je peux donner ? Tout ce que je suis que personne d’autre n’est et que je ne soupçonne peut-être même pas ?
Chers managers, ne vous contentez pas de féliciter vos équipes avec une conviction relative pour les victoires du quotidien. Ça pourrait même paraître un peu louche, ou surfait. Ne le faites vraiment que si vous y croyez, avec authenticité.
Travaillez plutôt à connaître l’extraordinaire capital qui est en chacun de vos équipiers. Car peut-on reconnaître quand on ne connaît pas ? Travaillez la connaissance des qualités inconditionnelles de vos équipes. Non pas celles qui vous apportent du résultat, là, tout de suite. Regardez plutôt celles qui, l’air de rien, entre deux portes, peuvent soulever les montagnes. Ce qui dégage de leur personne et qui leur est spécifique, ce talent particulier qui leur est propre, qui leur donne un élan et un rayonnement unique. Décelez la mission particulière de chacun, comprenez-en l’importance pour l’équilibre d’ensemble de l’équipe. Et surtout exprimez-la. Car la reconnaissance inconditionnelle, gratuite, est libératrice d’énergie et de confiance en soi.
La reconnaissance, la vraie, ce n’est pas celle des bonus, des titres, et des discours de départs en retraite. La reconnaissance, la vraie, celle qui nous met en mouvement tous les matins, celle que nous méritons vraiment, c’est la reconnaissance de ce que nous apportons d’unique au monde, de ce qui manquerait au monde si nous n’étions pas là.
« Faites l’expérience, quand vous voyez une personne, de vous dire : « Qui est cette personne, quel est son ressort profond, quel est son diamant, qu’est-ce qu’elle est capable de faire ? Et vous serez surpris du résultat! », répétait inlassablement François Michelin. Il disait aussi, parce qu’il avait cette conviction chevillée au corps : « Il n’y a pas de grands hommes, ni de grands patrons. Il y a des hommes qui ont une mission, ils sont grands s’ils l’accomplissent, ils sont petits s’ils ne l’accomplissent pas » .
Connaissez-vous votre mission propre ? Celle de chacun de vos équipiers, On vous lance le défi ! Et on vient vous aider à la faire émerger. Parce que c’est justement notre mission à nous.
Vous n’imaginez pas toute l’énergie que cela peut libérer !
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